La guerre n’a pas atteint le territoire insulaire, mais contraint les jeunes hommes corses à s’embarquer pour se confronter à la violence moderne. Le parcours déploie la métaphore d’un village en ruines, un labyrinthe où, de loin en loin, une fenêtre ouvre sur un des aspects du conflit. Passé cette séquence immersive, l’espace s’ouvre et permet une vision plus distanciée sur les faits et de leurs conséquences, avant de revenir à l’intimité des souffrances, traduite par les petits autels votifs entretenus par les familles à la mémoire des disparus, et par une création artistique travaillant la figure du souvenir.
Concours, proposition non retenue.